Fusion des êtres nonpareille


Fusion des êtres nonpareille

Était parvenue à décrocher la lune tout simplement

Nous étions sur le pont

Virions à bâbord tous les trente-six du mois.

 

Moi j’avais la naïveté pour chaloupe

Et je gravais des mots des cris des lois dans un recoin de ma

Tête ma pauvre tête

Des mois d’émoi sans se caler au tempo des saisons

J’étais au creux de la vague

J’étais au cœur du roulis

J’été comme hiver à la lente répartition des mouvements

Et nous pensions que les moitiés de nous-mêmes

Avaient de l’arsenic dans leurs bagages

Même la force des éléments

Devenait élémentaire enfin je le croyais

Tu peux sonner tocsin de l’Amour

De toute façon j’avais trouvé qu’il manquait plusieurs boulons

Au baudrier du battant de ta cloche.

 

Oui nous marchions en aveugles – à peine guidés par la ténèbre de la houle –

Nous avions ramené saine et sauve la lune –

Et lorsque nous descendions dans ses cratères

C’était pour y flagorner le temps de quatre automnes et demi.

 

Nous étions tous deux des grignoteurs de pépins de grenade –

Et l’on ne s’amusait jamais. 

 

 


25 janvier 2012



     Pétards mouillés =>

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