Loups de plomb
En surface les ballerines
Vont et viennent – projections complexes
De peines rouillées.
On a passé la chamoisine
Sur les grumeaux d’erreurs – remugles actifs
Des secrètes cyclogenèses.
On a chaussé des lunettes sans verres
Pour y mieux voir.
J’ai sciemment échappé aux dioptries incalculables,
J’ai compté juste le nombre de tours d’ivoire
Aux solives érodées de remords.
La retraite est sévère ;
Apparaît en pleine lumière
Le vermoulu des poutres.
Qui dort ? Qui remonte parfois ?
Les nuisibles, les loups de plomb.
Ils se sont tus longtemps,
Immergés dans le déni volontaire.
Sans sourciller je m’offre à l’autel des transgressions inopinées.
Délitées, les évidences.
Fuite à rebours, canaux bouchés.
On a segmenté les conduits à chagrin,
On a interféré dans nos aires de repos.
À vouloir décroiser des destins parallèles,
À naviguer entre deux eaux,
Je n’ai fait qu’appliquer du glacis aux brûlures
- Couleurs fallacieuses
Aux portées vides de notes.
J’ai laissé au duodénum
Le soin de neutraliser l’acrimonie des éléments
06 octobre 2017
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